Née le 2 mars 1962 et de nationalité tchadienne, Lydie Yankimadji est veuve et mère de 4 enfants. Cette femme combattive et sympathique exerce depuis 24 ans au sein du bureau de l’UNICEF au Tchad. Comme passe-temps favoris, Lydie aime la marche et la musique religieuse.
Pour célébrer ce jour qui revêt un caractère assez spécial pour elle, cette brave dame a accepté de répondre à notre questionnaire avec le sourire aux lèvres.
Décrivez-nous comment vous êtes devenue une employée de l’UNICEF?
J’ai été recrutée à l’UNICEF le 05 Mai 1992 suite à un test de recrutement, auquel j’avais donnée satisfaction, pour le poste temporaire de Telexiste couplé au service courrier.
Six ans plus tard, j’ai postulé à nouveau au poste de Telecom Operator & Service courrier et le résultat a été positif, poste que j’occupe jusqu’à ce jour.
Quel a été le moment le plus difficile?
Je dirais qu’il n’y a pas de moment difficile spécifique. Il n y’a des challenges que je relève en collaboration avec les autres collègues.
En quoi consiste votre travail ?
Mon travail au quotidien consiste à traiter à temps les courriers que je reçois et les transmettre au Représentant à travers son assistante, il les annote en fonction des activités et me les retransmet afin d’envoyer aux sections concernées pour action dans le cadre de la mise en œuvre des activités en faveur du couple mère-enfant.
Je suis l’interface entre le bureau, les collègues et les partenaires de par ma fonction de réceptionniste/Standardiste au sein de l’UNICEF Tchad.
Pouvez-vous décrire un moment où vous avez vu un impact direct de votre travail sur un enfant?
J’ai été en mission sur le terrain dans le cadre de supervision des activités de vaccination contre la poliomyélite et la supplémentation en Vitamine A où j’ai eu à vacciner directement plusieurs enfants. Ce fut un moment fort et marquant dans ma vie professionnelle.
Avez-vous une citation préférée qui se rapporte à votre personnalité?
Oui, celle de Nelson Mandela qui dit « L’honnêteté, la sincérité, la simplicité, l’humilité, la générosité, l’absence de vanité, la capacité à servir les autres, qualités à la portée de toutes les âmes, sont les véritables fondations de notre vie spirituelle «
À votre avis, quels sont les plus grands défis auxquels sont confrontés les enfants au Tchad?
Pour moi, il faut continuer à œuvrer pour la scolarisation des jeunes filles et à lutter contre le mariage des enfants. Cela doit être au centre de l’attention d’une organisation comme l’UNICEF.
C’est la semaine nationale de la femme tchadienne et vous célébrez aujourd’hui votre anniversaire. Avez-vous un message particulier à délivrer aux femmes tchadiennes?
Je rends grâce à DIEU pour m’avoir accordé un an de plus et j’exhorte toutes les femmes à continuer leur lutte pour l’égalité des sexes.
Propos recueillis par Aicha Chir Nour